Paris, mai 2016. Une dizaine de fanfares originaires des quatre coins de l’Europe défile dans les rues de la capitale. Leurs chants parlent de liberté, leurs instruments sont le prolongement de leur colère soufflée dans les embouchures des bois et cuivres ou bien frappée contre les peaux des percussions. C’est là le rêve que la fanfare invisible cherche à réaliser : créer un bloc de cuivre européen militant pour une réinvention de la société. Mais pour cela, la fanfare, à l’organisation autogérée et horizontale va devoir affronter les exigences qu’impliquent l’organisation d’un tel événement..